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{"created":"2022-01-31T16:55:16.895479+00:00","id":"lit38209","links":{},"metadata":{"contributors":[{"name":"[Mosso, Angelo]","role":"author"}],"detailsRefDisplay":"3 pages ","fulltext":[{"file":"p0001.txt","language":"en","ocr_en":"r\nt\ne\ne\nrs\n1.\nd\nc-\n\u2022y\nr.\nTHE ACCIDENT ON MONT ULANC This disaster occurred on Friday\u00bb August 2lst, when M. Rothe\u00bb a visitor from the Grand Duchy of Brunswick, and Michel Simond, a guide, lost their lives. Two parties were organised to make the ascent, one consisting of Count Favernay, from Paris, with two Chamounix guides ; and the other of M. Hermann Rothe, who was also accompanied by two Chamounix guides, one of whom was Simond. The two expeditions started separately on Thursday morning, but joined forces at the Grands Mulets, where, in accord* ance with the usual practice, they spent the night. 'I he force of the wind during the night was terrific, but it lessened with daylight, and the Alpinists continued their ascent. At the Vallot Refuge, however, where the two parties had once more re-united, the weather again became threatening, and the guides advised a return to the Grands Mulets. They were joined by some men who had been engaged in erecting the observatory-hut on the summit of Mont Blanc, and were all roped together for security's sake, as the wind was blowing in fierce squalls down the mountain. One of the worst of these gusts struck the climbers just as they reached the Petit Plateau, a very dangerous place. At the same moment, while the party were rounding the head of the great crevasse, an avalanche of ice fell, and swept the five rearmost men into the crevasse. It is said that the rope breaking was a fortunate occurrence, as it freed the leaders, who at once came to the rescue, and extricated all except Herr Rothe and Michel Simond, who were dashed to pieces. Their bodies were afterwards found by a search-party from Chamounix.\u2014Our engraving is from a photograph by M. Tairraz, of Chamounix, forwarded to us by the Rev. II. W. Tindale, Chaplain of Chamounix during August.\n\"c RE12.1 Post\nAN ILLUSTRATED WEEKLY NEWSPAPER\nSATURDAY, SEPTEMBER 5,\t1891\nWITH EXTRA SUPPLEMENT PRICE SIXPENCE\n\nVC\n\u00c4S:/ ?\n=\n\n\n\n\n- -\n\u2022\n-\n\n\u25a0\n\n\n\n\n\n\n\n\n\u25a0A . .\n\nA. Mont Blanc\t1. The origin of the avalanche\t2. Place where the party was precipitated into the crevasse\nDESCENT OF A OIMDE INTO THE CREVASSE \u00ceO5 FEET I>BEP IN SEARCH OF ITIE BODIES OF HERR ROTHE AND THE \u00abH IDE MICHEL SIMOND\nn T H E F A T A L A C CID E N T ON MON TWBLANC","page":1},{"file":"p0002.txt","language":"en","ocr_en":"Mont-Blanc. \u2014 La Nouvelle Gazette de Zurich publie une seconde lettre de M. l\u2019ing\u00e9nieur Imfeld.\nMont-Blanc, le 19 ao\u00fbt.\nLe 17 ao\u00fbt, nous e\u00fbmes de nouveau un temps beau, mais froid. La bourrasque de dimanche avait recouvert le Mont-Blanc d\u2019une nouvelle couche de neige. A six heures, mes ouvriers quitt\u00e8rent la cabane pour se rendre au travail. Chacun s\u2019y mit avec ardeur pour se r\u00e9chauffer.\nLe tunnel a \u00e9t\u00e9 pouss\u00e9 aujourd\u2019hui de six m\u00e8tre dans la neige grenue. Le profil est de l oi. 80 en hauteur et de 1 m. 20 en largeur. Six hommes y travaillent en deux escouades. Celui qui est plac\u00e9 en avant d\u00e9tache la neige avec une pique, le second travaille avec la pioche et la pelle, le troisi\u00e8me charge la neige sur un tra\u00eeneau et la transporte au dehors.\nLes ouvriers se fatiguent tr\u00e8s vite et souffrent de la difficult\u00e9 de respiration. Cependant on s\u2019acclimate ici. Nous avons pu nous procurer les services de quelques nommes ayant travaill\u00e9 il y a peu de temps \u00e0 l\u2019agrandissement de l\u2019observatoire de M. Vallot. L\u2019habitude leur permet do faire deux fois plus d\u2019ouvrage que les nouveaux venus, et ils arriveront a travailler \u00e0 peu pr\u00e8s autant que dans la vall\u00e9e. Ils ont un excellent app\u00e9tit et mangent \u00e0 leur habitude, tandis que tous les autres souffrent encore du mal de montagne.\nLe soir, \u00e0 six heures, par un vent violent, tous nos ouvriers revinrent \u00e0 la cabane ; malheureusement, ils n\u2019\u00e9taient pas tous en bonne sant\u00e9. L\u2019un d\u2019entre eux. Joseph Simond, de Chamonix, avait eu pendant le trajet du retour un pied gel\u00e9. Bien qu\u2019il ait re\u00e7u les soins imm\u00e9diats de MM. les docteurs Egli et Gu-glielminetti, il n\u2019a pu \u00eatre remis sur pied jusqu\u2019\u00e0 aujourd\u2019hui \u00e0 midi.\nDans le courant de la journ\u00e9e est arriv\u00e9 M. Vallot, le propri\u00e9taire de l'observatoire, pour installer quelques-uns de ses beaux instruments et faire, par le beau temps, des exp\u00e9riences sur le rayonnement solaire. Le soir sont arriv\u00e9s un grand nombre de touristes et de guides, si bien que la cabane \u00e9tait litt\u00e9ralement bond\u00e9e. Deux fourneaux \u00e0 coke en constante activit\u00e9 n\u2019arrivaient pas \u00e0 fournir de la soupe chaude en suffisance; chaque goutte d\u2019eau doit \u00eatre fournie par la fonte de la neige \u00e0 \u2014 10\u00ab, ce qui exige a peu pr\u00e8s une d\u00e9pense de calorique double et, avec les moyens dont nous disposons ici. trois fois plus de temps qu'il n\u2019en faut pour cuire une soupe dans la plaine.\nLe barom\u00e8tre indique ici en moyenne Vi\u00f4 inill|m\u00e9tres (\u00e0 Zurich 720) et l\u2019eau bout \u00e0 St\u00ae au lieu de KK); aussi n\u2019arrive-t-on pas pour les mets \u00e0 une cuisson suffisante.\nA onze heures tout rentra enfin dans la tranquillit\u00e9 A l\u2019int\u00e9rieur de la cabane. Au dehors, le vent soufflait comme d\u2019habitude sur l\u2019ar\u00eate, lan\u00e7ant contre les parois l\u00e9g\u00e8res de la ca-\nbane de la gr\u00eale et des morceaux de glace. On s'habitue \u00e0 toutes les berceuses, m\u00eame \u00e0 celle-ci.\t|\n\n\nChamonix, 22 ao\u00fbt.\n(S.) Voici des d\u00e9tails sur la catastrophe d\u2019hier :\nM. Hermann Rothe et le comte de Fa-verney, leurs deux guides et les sept porteurs couch\u00e8rent jeudi au refuge Vallot, aux Grands-Mulets. Vendredi, \u00e0 9 heures, ils se mettaient en route pour la descente ; les sept porteurs sont des employ\u00e9s de l\u2019ing\u00e9nieur Imfeld qui construit pour M. Janssen l\u2019observatoire m\u00e9t\u00e9orologique du Mont-Blanc.\nA 11 heures, \u00e0 cause du temps orageux, les guides exig\u00e8rent que tous les membres de la caravane s\u2019attachassent \u00e0 une corde. A 1 heure, ils arrivaient au Petit- 1 Plateau, continuant leur descente, lorsqu\u2019une avalanche les entra\u00eena tous les onze. Cinq roul\u00e8rent dans une crevasse, s\u2019enfon\u00e7ant dans la neige et la glace ; c\u2019\u00e9taient le comte de Faverney, M. Rothe, les deux guides Michel Simond et Michel Comte et un porteur.\nLes six autres porteurs organis\u00e8rent le sauvetage, et purent retirer sains et saufs le guide Comte et un porteur. Le comte de Faverney fut retire quelques minutes apr\u00e8s, assez gri\u00e8vement bless\u00e9, mais M. Rothe et le guide Michel Simond ne purent \u00eatre retrouv\u00e9s ; ils avaient roul\u00e9 au fond de l\u2019abime. Apr\u00e8s une heure de recherches, la caravane a d\u00f9 s\u2019enfuir en toute h\u00e2te, car d\u2019autres avalanches encore plus formidables mena\u00e7aient de tomber, et elles se sont produites effectivement.","page":2},{"file":"p0003.txt","language":"en","ocr_en":"ALPINISMO\nI paiticolan della catastrofc del Monte Bianco.\nIl professore Mosso coop\u00e9ra al saivataggio.\nA complement\u00ae della notizia data ieri circa la ca-tastiofo della carovana Kothe sal Monte Bianco, rac-cogliamo qoesti pi\u00f9 precisi particoiari elle proven-gono da Chamonix. K ceo quunto si scrive di l\u00e0:\n\u2022\t\u00fcne carovane di ascensionisti partirono da Chamonix il 19 agosto e passarono la notto ai Grands-Mulets. Il dornani mattina, essendo il tempo assai incerto, i viaggiatori si mostravano molto esitanti nel\nrosoguire l'ascensione; alla fine decisero di spingersi no alla capanna del sig. Vallot (un alpinista fran-ce;o che ha stabilit\u00e9 su quella cima una grossa capanna in legno per compiere osservaziuni meteorolo-giche).\n\u2022\tIn quella capanna i viaggiatori passarono una seconda nottata in numerosa compagnia. Il giorno 21, siccomo il tempo s'era fatto anche pi\u00f9 cattivo e sic-corne lu provvigioni cominciavano a mancare, le carovane dovettero risolversi a ritornare e furono rag-giunte da sei op\u00e9rai addetti ai lavori della capanna cho discendevano a Chamonix. Si fece cosi una carovana sola di nndici persone.\n\u00ab La discesa cominci\u00f4 Ira mezzo a ratliche di vento e ad nna folta nebbia. Quaudo si giunse al Petit Plateau, al disotto dei grandi s\u00e9racs (blocchi enormi di nevo indurita) del D\u00f4me du Go\u00fbter} un l'ormida-bile schianto si fece ndire. Era nno dei s\u00e9racs ehe si era staccato e che, facendo valanga, precipitava in un grande crepaccio aperto in quel luogo.\n\u2022\tGli undid viaggiatori erano attaccati tutti per mezzo di nna corda. 11 grosso della valanga caade sopra gli Ultimi della fila, ehe erano il sig. Kothe, una guida, Miche'e Sin.ond, ed un porteur. Qnesti tre disgraziati furono trascinati nella voragine aperta del crepaccio. La corda si era spcz<ata; gli altri della carovana erano solamcnto stati sbattuti al snolo e fatti rotolare per qnalcho passo dalla forte scossa! Se la carovana fosse passata nn minuto pi\u00f9 tardi, tutti sarebbero immancubilmentc periti.\n\u2022\tDal punto ov\u2019eran rimasti gli illesi si vedevano ad una certa profondit\u00e0 nel crepaccio le gambo del\n^ porteur; la testa e<l il corpo erano seppelliti sotto la neve ed il ghiaccio.\n\u00ab Un nomo Voraggioso della carovana si fcco ca-laro nel crepaccio e giunse a liberare l\u2019infelice.\n\u00ab Qoanto al signor Kothe ed alla guida Sitnond erano scomparsi, sepolti interamente dalla valanga. Non si aveva alcuna speranza di salvarli. I superstiti, pieni d'angoscia, discesero ai Grands Mulets portando il ferito miracolosamente salvato. Sabato a mez/o-iorno nna schiera di nove guide, sotto la direzione ella guida Luca Kavanel, partiva da Chamonix per andaro alla ricerca dei corpi delle due vittime. A questa carovana di saivataggio volle unirsi il professore Angelo Mosso, il noto professore di fisiologia della Univcrsit\u00e0 di Torino. Egii si trovava a Chamonix per fare studi ed osservazioni per un suo libro in preparazioue cho avr\u00e0 per titolo: Lavoro e \u2022Sport.\n*\tEgli intendo di dare all\u00f4 sport alpinistico una notevolc parte nel suo nuovo l.bro, o perci\u00f4 si \u00e8 rc-cato a studiare i problemi fisiologici sui graudi Centn dell\u2019alpinismo.\n\u2022\tLa carovana, partita alle 4 del mattino, giunse alio ore 8 sul luogo del disastro. Subito vennero in-cominciati i lavori. Il crepaccio aveva dieci metri circa di apertura; la profondit\u00e0 non pot\u00e8 essero rilc-vat.i, ma devo essore considercvole. Per compiere i\nlavori di sgt mbro le guide dovettero discendc * a tre per tre legal] con corde. Nonostante le attire ricer* che, alle 11 non si era scoperta ehe nna pieozza prubauilinente sfnggita di mano nella caduta ad nna delle vittime. Frattanto il tempo si era fatto cosi perverso ehe, ' nonostante la loro bnona volont\u00e0, le gnide dovettero ritornare a Chamonix. Essi dissero ehe il lavoraro in quel crepaccio era veramente difficile e penoso, mancando persino l\u2019aria per respirare.\n\u00ab Non appena il tempo lo pormetter\u00e0 nn nuovo tentativo sar\u00e0 fatto. PnO darsi anche ehe le due vit* time siano cadute pi\u00f9 in basso che la neve cadnta in fondo al crepaccio, ed in tal caso converr\u00e0 lasciare ogni speranza ai ritrovarne i corpi.\n\u00ab Il porteur salvato riport\u00f9 nella caduta gravissime ferite alla testa ed alle braccia. Egli in nn forte colpo dato cadondo si \u00e8 mozzata la lingna, che to* ncra tra i donti ; pari\u00bb il suo stato non \u00f4 disperato. Facova parto della carovana ancho il conto di Faverney, ma ogli non riport\u00f9 che ferite di poca im-portauza. \u00bb\nJ\nbt UipO.\nAccident du Mont-Blanc. \u2014 M. le professeur Angelo Mosso nous communique, d\u2019apr\u00e8s les rapports qui lui ont \u00e9t\u00e9 faits par plusieurs t\u00e9moins oculaires, quelques d\u00e9tails qui compl\u00e8tent et rectifient les r\u00e9cits donn\u00e9s jusqu\u2019\u00e0 pr\u00e9sent de la catastrophe du 21.\nLa caravane de onze personnes li\u00e9es le\u00e0\\ unes aux autres par une corde \u00e9tait form\u00e9e do trois groupes : en t\u00e8te marchaient les cinq ouvriers de l\u2019exp\u00e9dition Imfeld, puis venaient M. le comte de Faverney entre le guide Comte et le porteur Ferey, enfin M. Rothe pr\u00e9c\u00e9d\u00e9 de son porteur Armand Comte et suivi de son guide Michel Simond, rpii fermait la marche.\nUne neige \u00e9paisse tombait, m\u00eal\u00e9e de\nEluie et chass\u00e9e par un vent d\u2019orage ; le rouillard \u00e9tait tel que c\u2019est \u00e0 peine si l\u2019on pouvait reconna\u00eetre le chemin.\nArriv\u00e9e au Petit-Plateau, la troupe marchait, dispos\u00e9e en ligne droite dans l\u2019ordre indiqu\u00e9, et longeait le bord de la crevasse. L\u2019avalanche, form\u00e9e par la chute d\u2019un s\u00e9rac, la prit de flanc et emporta les six derniers dans un tourbillon de neige et de glace. Quant aux cinq ouvriers de M. Imfeld, ils furent seulement renvers\u00e9s par le choc.\nLa corde se rompit en deux endroits, M. Rothe et le guide Simond, pris dans le fort de l\u2019avalanche, furent pr\u00e9cipit\u00e9s et ensevelis dans la crevasse. Le porteur Armand Comte se trouva arr\u00eat\u00e9 dans sa chute par un s\u00e9rac attach\u00e9 au flanc de la crevasse. Gri\u00e8vement bless\u00e9, il retint un instant suspendus au-dessus de l\u2019ablme le comte Faverney, le guide Comte et le porteur Ferey, auxquels il \u00e9tait encore li\u00e9 par un fragment de corde. Mais sentant ses forces d\u00e9faillir et ne pouvant supporter un tel poids, il coupa la corde.\nA ce moment, l\u2019avalanche \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 tass\u00e9e, formant \u00e0 30 m\u00e8tres au-dessous des l\u00e8vres de la crevasse une sorte de pont sur lequel tomb\u00e8rent les trois hommes. Ils \u00e9taient sauv\u00e9s.\nSans trop de difficult\u00e9s, ils purent remonter \u00e0 la surface du glacier au moyen d\u2019une corde qui leur fut lanc\u00e9e. On parvint \u00e9galement \u00e0 retirer le porteur Armand Comte de sa position critique. Il \u00e9tait \u00e9vanoui et avait perdu beaucoup de sang. On le transporta a la cabane des Grands-Mulets, o\u00f9 il re\u00e7ut tous les soins n\u00e9cessaires.\nMichel Simond \u00e9tait un des plus jeunes guides de Chamonix ; il laisse une femme et un petit enfant.\nA\u00ab","page":3}],"identifier":"lit38209","issued":"1891","language":"en","pages":"3","startpages":"3","title":"[Several newspaper cuttings about an accident at Mont Blanc, with handwritten notes by Angelo Mosso] (= Fascicolo: Spedizione Monte Bianco)","type":"Manuscript"},"revision":0,"updated":"2022-01-31T16:55:16.895485+00:00"}